Marguerite Duras
Pour les articles homonymes, voir Marguerite Duras (homonymie). Marguerite Duras, pseudonyme de l'écrivain et dramaturge française, née Marguerite, Germaine, Marie, Donnadieu, le 4 avril 1914 à Gia Dinh, près de Saigon en Indochine. Décédée le 3 mars 1996 à Paris, son oeuvre se distingue par la diversité de ses activités. Elle renouvela le genre romanesque et bouscula les conventions théâtrales et cinématographiques comme dialoguiste, scénariste et réalisatrice. L’enfance colonialeSes parents se sont portés volontaires pour travailler dans les colonies de Cochinchine. Son père, Henri Donnadieu, est directeur de l’école de Gia Dinh, près de Saïgon. Sa mère, Marie, y est institutrice. Ils ont trois enfants : Pierre, Paul et Marguerite. Gravement malade, son père part se faire hospitaliser en métropole. Il meurt à 49 ans le 4 décembre 1921. Bénéficiant d’un congé administratif, la veuve Donnadieu retourne en France avec ses trois enfants. Ils habitent pendant deux ans dans la maison familiale du Platier, dans la commune de Pardaillan, près de Duras, en Lot-et-Garonne. En juin 1924, Marie Donnadieu repart avec ses enfants pour rejoindre sa nouvelle affectation à Phnom-Penh, au Cambodge. Elle ne veut pas y rester et est envoyée à Vinh Long puis à Sadec et à Saïgon. En 1928, elle rompt avec cette vie de nomade en achetant une des terres que l’administration coloniale incite à posséder. Trompée dans son acquisition, elle en sort ruinée et reprend l’enseignement. Cette expérience marquera profondément Marguerite et va lui inspirer nombre d'images fortes de son oeuvre ( Un barrage contre le Pacifique, L'Amant, L'amant de la Chine du Nord, L'Eden cinéma). En 1930, Marie Donnadieu trouve une pension et un lycée à Saïgon, pour que sa fille puisse suivre des études secondaires au lycée Chasseloup Laubat de Saigon, avant Norodom Sihanouk en 1940. Son baccalauréat de philosophie acquis, Marguerite quitte l’Indochine en 1934, pour poursuivre ses études en France. L’écritureÀ Paris, elle s’inscrit à la faculté où elle rencontre Robert Antelme. Après avoir obtenu son diplôme de sciences politiques elle trouve un emploi de secrétaire au ministère des Colonies début juin 1938. Antelme est mobilisé dans l’armée à la fin de l’été. La guerre déclarée, Marguerite et Robert se marient le 23 septembre 1939. Au printemps 1940 son emploi lui donne l’opportunité de co-signer un livre avec Philippe Roque : L’Empire français, une commande de propagande du ministre Georges Mandel dans lequel elle écrit : On ne peut pas mêler cette race jaune à notre race blanche et affirme qu'il est du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures. Elle démissionne du ministère en novembre 1940. Dans la capitale occupée, Robert est engagé à la préfecture de police de Paris. Le couple s'installe rue Saint Benoît, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Marguerite est enceinte. Elle accouche d'un garçon mort-né. En 1942, elle trouve un emploi au Comité d’organisation du livre où elle fait la connaissance de Dionys Mascolo, qui devient son amant. Au mois de décembre, elle apprend la mort de son frère Paul, en Indochine. En 1943, l’appartement du couple devient vite un lieu de rencontres d’intellectuels où l’on discute littérature et politique. Marguerite se met à écrire et publie son premier roman Les Impudents. Elle le signe sous le nom de Duras, le village où se trouve la maison paternelle. Elle rejoint la résistance avec Robert et Dionys, dans le réseau dirigé par François Mitterrand (alias Morland). Le 1er juin 1944, leur groupe tombe dans un guet-apens. Robert est arrêté par la Gestapo. Secourue par Mitterrand, Marguerite Duras réussit à s'échapper. Au lendemain du débarquement des alliés, elle apprend que son mari a été emmené à Compiègne d’où partent les trains pour les camps de concentration. Il faut signaler qu'à cette époque, l'attitude de Marguerite Duras vis à vis de la Collaboration est pour le moins ambigüe. Elle fréquente le Sonderführer Gerhard Heller, membre de la Gestapo et elle est la maîtresse de Charles Delval, un agent de la Gestapo qui a fait arrêter son mari. À la Libération, alors qu'elle a rejoint les rangs de la Résistance, elle le fera torturer. Duras raconte tout cela dans son livre, La Douleur. En août, Paris se libère. C'est à cette époque que sont écrits Les Cahiers de Guerre qui serviront de contenu au livre La Douleur, publié en 1985. À l’automne elle s’inscrit au Parti communiste français. Son nouveau roman, La Vie tranquille, est publié en décembre. Marguerite attend le retour de son époux. À la Libération, en 1945, aidé par Mitterrand, Dionys vient le chercher au camp de Dachau. Antelme est moribond. Avec le secours d'un médecin, Marguerite Duras le soigne . Marguerite divorce le 24 avril 1947 pour vivre avec Dionys. Un fils, nommé Jean , naît le 30 juin de la même année. En 1950, la perte du Vietnam comme colonie française contraint sa mère à revenir en France. En mai, Marguerite Duras est exclue du PCF. C’est alors qu’elle est révélée par un roman d'inspiration autobiographique, Un barrage contre le Pacifique, qui paraît en juin. Sélectionné pour le Prix Goncourt, il le manque de peu. Nourries de son enfance, ses oeuvres ultérieures ne cesseront de donner forme à son univers asiatique, où des personnages se débattront pour échapper à leur solitude. Elle paraîtra ainsi réécrire sans cesse les mêmes histoires où plusieurs figures obsédantes vont se rencontrer (Anne-Marie Stretter, le vice-consul, la mendiante, l’amant chinois…). Elle se sépare de Dionys Mascolo en 1956. Elle rencontre Gérard Jarlot, journaliste à France-Dimanche, en 1957, année où meurt sa mère. Jarlot travaille avec elle pour diverses adaptations cinématographiques et théâtrales. Pour la première fois un de ses romans est adapté au cinéma. Il s’agit de Barrage contre le Pacifique que réalise René Clément . En 1958, elle travaille pour des cinéastes en écrivant le scénario de Hiroshima mon amour avec Alain Resnais puis celui d Une aussi longue absence pour Henri Colpi. En automne 1960, elle milite activement contre la Guerre d'Algérie. En 1961, sa relation avec Gérard Jarlot prend fin. En 1963, elle achète un appartement dans l’ancien hôtel « les Roches noires » à Trouville. Premier succès au théâtre avec Des journées entières dans les arbres, joué par Madeleine Renaud en 1965. La multiplication de ses talents la fait maintenant reconnaître dans trois domaines : littéraire, cinématographique et théâtral. Elle met en scène des personnages puisés dans la lecture des faits divers. Elle innove sur le déplacement des acteurs, sur la musicalité des mots et des silences. Fatiguée par l’alcool, elle fait une cure et s’arrête de boire. Pendant « les évènements » de mai 1968, elle se trouve en première ligne au côté des étudiants contestataires, proteste contre les injustices, profère des phrases définitives sur le prolétariat.Marguerite Duras touche alors au cinéma parce qu’elle est insatisfaite des adaptations que l’on fait de ses romans. Son premier film, Détruire, dit-elle est tourné en 1969. Ce titre évocateur définit son cinéma : celui du jeu des images, des voix et de la musique. « Ce n'est pas la peine d'aller à Calcutta, à Melbourne ou à Vancouver, tout est dans les Yvelines, à Neauphle. Tout est partout. Tout est à Trouville. Dans Paris aussi j'ai envie de tourner, L'Asie à s'y méprendre, je sais où elle est à Paris… » (Les yeux verts). Le 5 avril 1971, elle signe le Manifeste – avec, entre autres, Simone de Beauvoir et Jeanne Moreau – réclamant l’abolition de la loi contre l'avortement. Elle tourne ensuite Nathalie Granger, dans sa maison de Neauphle-le-Château, India Song, dans le Palais Rothschild à Boulogne sur la musique de Carlos d’Alessio. Comme dans son travail pour le théâtre, elle réalise des oeuvres expérimentales. Par le décalage entre l’image et le texte écrit, elle veut montrer que le cinéma n’est pas forcément narratif : La Femme du Gange est composé de plans fixes, Son nom de Venise dans Calcutta désert est filmé dans les ruines désertes du palais Rotschild en reprenant sa bande son dIndia Song, Les Mains négatives, où elle lit son texte sur des vues de Paris désert la nuit. La limite extrême est atteinte dans L'Homme atlantique, avec sa voix sur une image complètement noire pendant trente minutes sur quarante. Après un voyage en Israël, en 1978, elle réalise Césarée, où elle évoque la ville antique sur des images du jardin des Tuileries. L’alcoolDuras vit alors seule dans sa maison de Neauphle. Depuis 1975, elle a renoué avec l’alcool. En 1980, elle est transportée à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye et reste hospitalisée pendant cinq semaines. À son retour, elle écrit à Yann Lemée, un jeune admirateur rencontré cinq ans plus tôt à Caen — à l’issue d’une projection-débat d’ India Song . Après six mois d’abstinence, elle sombre une nouvelle fois dans l’alcool. Serge July, rédacteur en chef de Libération, lui propose d’y tenir une chronique hebdomadaire tout l’été . Un soir, Yann Lemay lui téléphone. Ils se retrouvent à Trouville. Elle l’héberge, en fait son compagnon et lui donne le nom de Yann Andréa. En 1981, elle part au Canada pour une série de conférences de presse à Montréal et filme L’Homme atlantique en prenant son compagnon comme acteur. Parce que sa main tremble, Yann écrit sous sa dictée La Maladie de la mort. Elle accepte de faire une cure de désintoxication à l’Hôpital américain de Neuilly en octobre 1982 . L'année suivante, Duras dirige Bulle Ogier et Madeleine Renaud dans la pièce de théâtre, Savannah Bay, qu'elle a écrite pour cette dernière. En 1984, L’Amant est publié et obtient le Prix Goncourt. C'est un succès mondial. Il fait d'elle l'un des écrivains vivants le plus lu. En 1985, elle soulève l’hostilité et déclenche la polémique en prenant position dans une affaire énigmatique qui captive l'opinion publique : l’Affaire Grégory. Dans une tribune du quotidien Libération du 17 juillet, elle se montre convaincue de la culpabilité de la mère, « Sublime, forcément sublime Christine V. » du meurtre de son enfant, trouvé noyé en octobre 1984. De nouveau prisonnière de l’alcool, elle tente en 1987, de donner une explication à son alcoolisme dans son livre, La Vie matérielle. Les cris et le silenceL'Amant devient un projet de film du producteur Claude Berri. À la demande de ce dernier, elle s’attelle à l'écriture du scénario, bientôt interrompu par une nouvelle hospitalisation. Elle reste six mois dans le coma. Pendant ce temps, le réalisateur Jean-Jacques Annaud est contacté. Il accepte de réaliser le film et se met à en faire l’adaptation. Marguerite Duras sort de l’hôpital en automne 1989 et reprend le projet en cours en rencontrant le cinéaste. La collaboration tourne court et le film se fait sans elle. Se sentant dépossédée de son histoire, elle s'empresse de la réécrire : L'Amant de la Chine du Nord est publié en 1992, juste avant la sortie du film. Duras a désormais des difficultés physiques pour écrire. Cependant, d’autres livres paraissent ; ils sont dictés ou retranscrits. Yann recueille ses mots pour un ultime livre qui paraît en 1995 sous le titre : C’est tout. Le dimanche 3 mars 1996, à huit heures, Marguerite meurt au 3e étage du numéro 5 de la rue Saint-Benoît. Elle allait avoir 82 ans. Les obsèques ont lieu le 7 mars, à l’église de Saint-Germain-des-Prés. Elle est enterrée au cimetière du Montparnasse. Sur sa tombe, son nom de plume, deux dates et ses initiales : M D. L’oeuvre littéraireRomans et Récits ▼ Romans et Récits ▼ - Les Impudents. Plon, 1943.
- La Vie tranquille. Gallimard, 1944.
- Un barrage contre le Pacifique. Gallimard, 1950.
- Le Marin de Gibraltar. Gallimard, 1952.
- Les Petits chevaux de Tarquinia. Gallimard, 1953.
- Des journées entières dans les arbres, Le Boa, Madame Dodin, Les Chantiers. Gallimard, 1954.
- Le Square. Gallimard, 1955.
- Moderato Cantabile. Les Éditions de Minuit, 1958.
- Dix heures et demie du soir en été. Gallimard, 1960.
- L'après-midi de Monsieur Andesmas (récit). Gallimard, 1962.
- Le Ravissement de Lol V. Stein. Gallimard, 1964.
- Le Vice-consul. Gallimard, 1966.
- L'Amante anglaise. Gallimard, 1967.
- Détruire, dit-elle. Les Éditions de Minuit, 1969.
- Abahn Sabana David. Gallimard, 1970.
- L'Amour. Gallimard, 1971.
- « Ah ! Ernesto », un conte pour enfants. éd. Hatlin Quist, 1971.
- Vera Baxter ou les Plages de l'Atlantique. éd. Albatros, 1980.
- L'Homme assis dans le couloir (récit). Les Éditions de Minuit, 1980.
- L'Été 80. Les Éditions de Minuit, 1980.
- Les Yeux verts. Éditions du Seuil, 1987.
- Outside - Papiers d'un jour. Coll. "Illustrations", Albin Michel, 1981.
- L'Homme atlantique. Les Éditions de Minuit, 1982.
- La Maladie de la mort (récit). Les Éditions de Minuit, 1982.
- L'Amant. Les Éditions de Minuit, 1984.
- Prix Goncourt en 1984.
- Prix Ritz-Paris-Hemingway (meilleur roman publié en anglais) en 1986.
- La Douleur. POL, 1985.
- Les Yeux bleus, cheveux noirs. Les Éditions de Minuit, 1986.
- La Pute de la côte normande. Les Éditions de Minuit, 1986.
- La Vie matérielle. POL, 1987.
- Émily L. Les Éditions de Minuit, 1987.
- La Pluie d'été. POL, 1990.
- L'Amant de la Chine du Nord. Gallimard, 1991.
- Yann Andréa Steiner. POL, 1992.
- Écrire*. Gallimard, 1993.
- Le Monde extérieur. Outside 2. POL, 1993.
- C’est tout. POL, 1995.
- La Mer écrite. Textes de Duras sur des photographies d'Hélène Bamberger, Éditions Marval, 1996.
- Cahiers de la guerre et autres textes. Édition établie par Olivier Corpet et Sophie Bogaert, POL/Imec, 2006.
Les entretiens - Les Parleuses, Marguerite Duras et Xavière Gauthier, les Éditions de Minuit, 1974.
- Les Lieux de Marguerite Duras, Marguerite Duras et Michelle Porte, les Éditions de Minuit, 1977.
- "La Couleur des mots", Marguerite Duras et Dominique Noguez, éditions Benoît Jacob, 2001
Le Bureau de poste de la rue Dupin, Marguerite Duras et François Mitterrand, éd. Gallimard, 2006. - (En septembre 2007, l’enregistrement original sortira sur CD, coll. À voix haute.)
entretien avec Zouc journal Le monde 13 décembre 1984 a propos du spectacle Zouc à l'école des femmes. Pièces de théâtre ▼ Pièces de théâtre ▼ - Les Viaducs de la Seine-et-Oise.. Gallimard, 1959.
- Miracle en Alabama, de William Gibson, adapté par Marguerite Duras et Gérard Jarlot. L'Avant-Scène, 1963.
- Théâtre I, Gallimard, 1965 :
- Les Eaux et Forêts.
- Le Square.
- La Musica.
- L'Amante anglaise. Gallimard, 1968.
- Théâtre II, Gallimard, 1968 :
- Suzanna Andler.
- Des journées entières dans les arbres.
- Yes, peut-être.
- Le Shaga.
- Un homme est venu me voir.
- India Song. Gallimard, 1973.
- L'Éden Cinéma. Mercure de France, 1977.
- Agatha. Les Éditions de Minuit, 1981.
- Savannah Bay. Les Éditions de Minuit, 1982 - 2e édition augmentée, Les Éditions de Minuit 1983.
- Théâtre III, Gallimard, 1984 :
- La Bête dans la jungle, d'après Henry James, adapté par James Lord et Marguerite Duras.
- Les Papiers d'Aspern, d'après Henry James, adapté par Marguerite Duras et Robert Antelme.
- La Danse de mort, d'après August Strindberg, adapté par Marguerite Duras.
- La Musica deuxième. Gallimard, 1985.
- Le Théâtre de l’amante anglaise. Gallimard, 1991.
- Théâtre IV, Gallimard, 1999 :
- Vera Baxter.
- L’Éden cinéma.
- Le Théâtre de l’amante anglaise.
- Home.
- La Mouette.
Scénarios et dialogues de films - Hiroshima mon amour. Gallimard, 1960.
- Une aussi longue absence, en collaboration avec Gérard Jarlot. Gallimard, 1961.
- La Musica. Gallimard, 1965.
- Nathalie Granger, suivi de La Femme du Gange. Gallimard, 1973.
- India Song. Gallimard, 1973.
- Le Camion, suivi d’entretiens avec Michelle Porte. Les Éditions de Minuit, 1977.
- Le Navire Night, suivi de Césarée, Les Mains négatives, Aurélia Steiner. Mercure de France, 1979.
L’oeuvre cinématographiqueRéalisations ▼ Réalisations ▼ La majorité de ses films sont distribués en DVD chez Benoît Jacob éditions, Paris. - 1966 : La Musica, co-réalisé avec Paul Séban.
- Acteurs : Julie Dassin, Delphine Seyrig et Robert Hossein.
- 1969 : Détruire, dit-elle.
- Acteurs : Henri Garcin, Daniel Gélin, Michael Lonsdale et Catherine Sellers.
- 1971 : Jaune le soleil, d'après Abahn Sabana David.
- Acteurs : Catherine Sellers, Dionys Mascolo, Sami Frey et Michael Lonsdale.
- Acteurs : Lucia Bosé, Jeanne Moreau, Gérard Depardieu et Dionys Mascolo.
- 1974 : La Femme du Gange.
- Acteurs : Catherine Sellers et Gérard Depardieu.
- Acteurs : Delphine Seyrig, Michael Lonsdale, Claude Mann, Mathieu Carrière et la voix de Duras.
- Prix de l'Association française des cinémas d'art et d'essai à Cannes en 1975.
- 1976 : Des journées entières dans les arbres.
- Acteurs : Madeleine Renaud, Jean-Pierre Aumont et Bulle Ogier.
- Prix Jean Cocteau.
- 1976 : Son nom de Venise dans Calcutta désert.
- 1977 : Le Camion.
- Acteurs : Gérard Depardieu et Marguerite Duras.
- Projeté hors compétition au Festival de Cannes 1977.
- 1977 : Baxter Vera Baxter.
- Acteurs : Delphine Seyrig, Claudine Gabay, Gérard Depardieu et François Périer.
- Acteurs : Bulle Ogier, Dominique Sanda, Mathieu Carrière et la voix de Duras.
- Acteurs : Bulle Ogier et Yann Andréa.
- 1981 : L'Homme atlantique. Court-métrage avec la voix de Duras.
- 1982 : Dialogue de Rome (Il dialogo di Roma). Documentaire.
- 1984 : Les Enfants, d'après Ah ! Ernesto, co-réalisé avec Jean Mascolo et Jean-Marc Turine.
- Acteurs : Pierre Arditi, André Dussollier, Daniel Gélin et Marguerite Duras.
Adaptations faites par d'autres cinéastes ▼ Adaptations faites par d'autres cinéastes ▼ - Acteurs : Silvana Mangano et Anthony Perkins.
- Acteurs : Bernard Fresson, Eiji Okada et Emmanuelle Riva.
- Présenté hors compétition au Festival de Cannes.
- Acteurs : Jeanne Moreau et Jean-Paul Belmondo.
- 1960 : Une aussi longue absence, de Henri Colpi, scénario et dialogues de Duras, France/Italie.
- Acteurs : Alida Valli et Georges Wilson.
- Prix Louis Delluc en 1960.
- Palme d'or au Festival de Cannes en 1961.
- 1963 : L'Itinéraire marin, de Jean Rollin, dialogues de Duras (film inachevé).
- Actrice : Sylvia Montfort.
- Acteur : Maurice Garrel et la voix de Duras.
- Acteurs : Romy Schneider et Michel Piccoli.
- Actrice : Jeanne Moreau.
- Acteurs : Melina Mercouri, Romy Schneider et Peter Finch.
- Acteurs : Jeanne Moreau, Vanessa Redgrave et Orson Welles.
- Acteurs : Nadette Thinus et Olivier Straub.
- Acteurs : Sami Frey et Delphine Seyrig.
- 1990 : Le Coupeur d'eau, d’après un texte de La Vie matérielle. court-métrage de Philippe Tabarly.
- Actrice : Ariane Ascaride.
- Acteurs : Jane March, Tony Leung Ka-fai et la voix de Jeanne Moreau.
- DVD, Pathé, 2001. Bonus : Entretiens entre Marguerite Duras et Jean-Jacques Annaud le 18 janvier 1990 à Neauphle.
- Acteurs : Anna Mouglalis et Stephan Crasneanski.
- 2004 : L'Après-midi de Monsieur Andesmas, de Michelle Porte.
- Acteurs : Michel Bouquet et Miou-Miou.
- 2004 : Vie matérielle, d’après Le Coupeur d’eau, tiré de La Vie matérielle. Court-métrage de Franck Helson.
- Acteurs : Valérie Blanchon, Pierre-Yves Le Louarn.
- 2005 : L'Ortie brisée, de Franck Bourrel, d’après un texte tiré de La Douleur.
- Acteurs : Serge Chambon.
- Acteurs : Isabelle Huppert, Gaspard Ulliel
Anecdote - Acteurs : Nathalie Baye, Jacques Dutronc, Isabelle Huppert et la voix de Duras (non créditée au générique).
Émissions télévisées ▼ Émissions télévisées ▼ - Réalisation : Michel Mitrani.
- Scénario de Duras et Gérard Jarlot.
- Acteurs : Jean-Claude Pascal, Marcel Bozzuffi et Alexandra Stewart.
- Diffusé le 14 avril.
- 1965 : Les Rideaux blancs
- Réalisation : Georges Franju et Tadeuz Konwicki.
- Scénario et dialogues de Duras.
- Réalisation : Marguerite Duras et Paul Séban.
- Acteurs : Julie Dassin, Delphine Seyrig et Robert Hossein.
- 1967 : Duras à la Petite Roquette
- Réalisation : Jean-Noël Roy pour le magazine Dim, Dam, Dom.
- Entretien avec la directrice de la prison de femmes.
- Diffusé le 12 novembre.
- 1976 : Les Lieux de Marguerite Duras
- Réalisation : Michelle Porte, .
- 2 émissions produites par l'I.N.A. et diffusées les 10 et 17 mai sur TF1.
- 1996 : Savannah Bay, c’est toi
- Tourné au Théâtre du Rond-Point en septembre 1983.
- Réalisation : Michelle Porte.
- Produit par l'INA et diffusé le 19 mars sur Arte.
- Réalisation : Jean-Luc leridon.
- Diffusé le 28 septembre sur Antenne 2.
- Réalisation : Luce Perrot.
- Diffusé du 26 juin au 17 juillet sur TF1.
Enregistrements ▼ Disque compact ▼ - Marguerite Duras. Le Ravissement de la parole
- Archives enregistrées entre 1954 et 1991.
- 4 CD, collection Les Grandes Heures, INA/Radio-France, Harmonia Mundi, 2003.
- Un vague extrêmement précis
- Composition musicale de Carlos d’Alessio sur des textes de Duras.
- Récitants : Delphine Seyrig et Sami Frey.
- 2 CD, INA mémoire vive, 1997.
- India song et autres musiques de films
- Compositions de Carlos d'Alessio.
- 1 CD, Le Chant du Monde, 1991.
- Marguerite Duras et la parole des autres…
- Entretiens radiophoniques par Jean-Marc Turine, avec la participation de Jean-Louis Trintignant.
- 2 CD, Archives de l’INA 2001.
- Texte lu par Duras.
- 2 CD, Benoît Jacob éditions, 2001.
- Grand Prix Académie Charles-Cros.
- La Jeune fille et l’enfant
- Extrait de L’Été 80, adapté par Yann Andréa, lu par Duras.
- 1 CD, collection La Bibliothèque des voix, éd. des Femmes, 2004.
- L'Après-midi de Monsieur Andesmas
- Pièce radiophonique adaptée par Duras.
- Enregistrée pour France Culture, avec Marguerite Duras, Charles Vanel, Rosine Favey et Maria Casarès.
- 1 CD, Benoît Jacob éditions, 2004.
- Trois entretiens enregistrés au début de 1987, autour de faits marquants de la vie politique : la cohabitation, le terrorisme, la peine de mort, l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, les fondements du racisme…
- 3 CD, Frémaux & associés/Institut François Mitterrand/France Culture, 2007.
- Texte lu par Michaël Lonsdale.
- 4 CD, Gallimard Ecoutez lire, 2007.
- Les Grands Entretiens de Bernard Pivot : Marguerite Duras
- Diffusé sur Antenne 2, le 28 septembre 1984 pour le magazine Apostrophes.
- Gallimard/INA, 2003.
BibliographieIl s'agit ici d'une sélection de quelques ouvrages parmi les très nombreux qui ont été consacrés à l'écrivaine.Biographies - Alain Vircondelet, Duras, éd. François Bourin, 1991.
- Alain Vircondelet, Marguerite duras, Coll. Vérité et légendes, Le Chêne, 1996.
- Photographies de la collection de Jean Mascolo.
- Laure Adler, Marguerite Duras, Gallimard, 1998.
- Prix Femina de l'essai.
- Alain Vircondelet, Marguerite à Duras, éditions 1, 2001.
- Jean Vallier, C’était Marguerite Duras, Tome I : 1914-1945, Fayard, 2006.
- Lucien Israël (psychiatre) : Marguerite D (Marguerite Duras) au risque de la Psychanalyse. Deux séminaires : Détruire dit-elle(1979) et Franchir le pas(1980), Ed.: Erès, 2003, ISBN 274920173X:
Témoignages - Yann Andréa, M.D., Les Éditions de Minuit, 1983.
- Michèle Manceaux, L’Amie, Albin Michel, 1997.
- Yann Andréa, Cet amour-là, Pauvert, 1999.
- Dominique Noguez, "Duras, Marguerite", Flammarion, 2001
- Témoignages collectifs, Duras, Cahiers de L'Herne, 2005.
- Bernard Sarrut, "Marguerite Duras à contre-jour", Éditions Complicités, 2005 - témoignage d'un ami intime sur Duras et le cinéma (les tournages, les festivals de films, etc).
- Jean-Marc Turine, 5, rue Saint-Benoît, 3e étage gauche, Marguerite Duras. Métropolis, 2006.
- Jean Cléder, Christiane Blot-Labarrère, Francine Dugast-Portes, Michael Lonsdale, Dominique Noguez, Marguerite Duras : Trajectoires d'une écriture, coll. Arts en paroles, Éditions Le Bord de L'eau, 2006.
Documents - Hélène Bamberger, Marguerite Duras de Trouville, Les Éditions de Minuit, 2004.
- coffret de 30 photographies prises entre 1980 et 1994.
- Jean Vallier, Marguerite Duras. La vie comme un roman, coll. Passion, Textuel, 2006.
- Sophie Bogaert, Duras, l’oeuvre matérielle, Coll. Empreintes, Imec éditeur, 2006.
Prix Marguerite-DurasLe prix Marguerite-Duras a été créé en 2001 par le conseil général de Lot-et-Garonne. Présidé par Alain Vircondelet, son jury est composé en 2008 de François Barrat, Jérôme Beaujour, Fabienne Bergeron, Chantal Chawaf, Claire Deluca, Viviane Forrester, Macha Méril, Daniel Mesguich, Dominique Noguez, Patrick Poivre d'Arvor, Michèle Pontiq, Michèle Porte et Raphaël Sorin. Depuis 2002, Il est remis au mois de mai, lors du salon du livre de la ville de Duras et récompense alternativement un livre, une pièce de théâtre et une oeuvre cinématographique. Il a couronné successivement Jean-Claude Pirotte, Valère Novarina, Julie Bertuccelli, Colette Fellous, Danièle Sallenave et Jean-Marie Straub. Associations - Société Marguerite Duras
- Association Marguerite Duras
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